Edition Découverte Formation Thématiques Prescrire
Maladie de Parkinson
une autre option die de Parkinson
TENIR COMPTE DES CENTRES D’INTÉRÊT SPÉCIFIQUES DE CHAQUE SOIGNANT Selon les pratiques, le lieu d’exercice, une éventuelle spécialisation, les besoins des soignants en termes d’informations sur un même sujet sont variés. Inutile de surcharger le temps de lecture des uns, mais important de permettre à ceux qui le souhaitent d’aller un cran plus loin. À l’aide de courtes notes, des informations complémentaires disponibles dans le fonds documentaire Prescrire sont mises en avant afin que chaque participant puisse compléter sa formation au plus près de ses besoins. thérapeutiques étant cependant limités chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et qui souffrent de fluctuations motrices malgré la dopathéra pie, l’ entacapone constitue une autre option à discuter au cas par cas. ©Prescrire ▶ Tiré de Rev Prescrire Mars 2013 Tome 33 N° 353 • Pages 187-188 Extraits de la veille documentaire Prescrire 1- Prescrire Rédaction “Traitement de la maladie de Parkinson. Deuxième partie. Réduire les fluctuations motrices sous lévodopa” Rev Prescrire 2011 ; 31 (330) : 273-279. 2- Prescrire Rédaction “12-4-3. Patients sous lévodopa” + “12-4-4. Patients sous agoniste dopaminergique” + “12-4-7. Patients sous entacapone ou tolcapone” Rev Prescrire 2012 ; 32 (350 suppl. inter actions médicamenteuses). 3- Commission européenne “RCP-Comtan” 10 juin 2010 : 10 pages. 4- ANSM “RCP-Entacapone EG” 28 novembre 2012 : 8 pages. 5- Prescrire Rédaction “Traitement de la maladie de Parkinson. Première partie. D’abord une monothérapie par lévodopa ou ago niste dopaminergique” Rev Prescrire 2011 ; 31 (329) : 200-205. En pratique. Une utilisation répétée de protoxyde d’azote est à envisager en cas de troubles neuromuscu laires inexpliqués, afin d’arrêter l’exposition et apporter de la vitamine B12 . Par ailleurs, l’information sur les risques graves de cette pratique est à partager largement. ©Prescrire
r de la catéchol- phérique, aug le au niveau du commercialisée la maladie de s motrices mal ont commercia princeps (4). ur de la dopa opar° ou autre ; le médicament nson (5). Mais t, des troubles stement ou un a (1). En cas de tion de premier minergique non nirole (Requip° autre) (1,2). méthyltransfé enne d’environ hases “off”, et nnes de lévo que davantage skinésies plus dopa seule (5). pone sont liés ctivité dopami nt : des hypo sychiques, des s soudains de s autres effets troubles diges es colites), des hépatiques (2). dification de la ence clinique, c une modifica rénale grave. Il n du risque de e l’isoenzyme expose à une ments métaboli- hémorragique on de l’ entaca amine oxydase épresseurs imi ecapture de la la venlafaxine de crise hyper les sels de fer , d’où un espa moins 2 heures é (2). ques de l’ enta est modeste et s. Les moyens
e d’azote récréatif : myéloneuropathies
Lire aussi Les usagers se procurent le protoxyde d’azote sous f rm e cartouches métalliques vendues comme az propulseur de produits alimentaires (bombes de ème chantilly par exemple) puis l’inhalent. Les effets cherchés, souvent dans un contexte festif, sont une uphorie, une distorsion des perceptions, une disso ation, un flottement, une désinhibition. La durée de es effets est brève, de l’ rdre de 2 à 3 min tes (1). Outre les risques immédiats à type de céphalées, onfusions, chutes, pertes de c nai s n e, asphyxies u troubles du rythme cardiaque, les expositions p tées a protoxyde d’azote exposent à des teintes hématologiques à type d’anémies mégalo- astiques, à des polyneuropathies axonales sensitivo otrices, avec des signes de dénervation active et à es scléroses combinées de la moelle. Les symp mes sont surtout des troubles de la marche et des oubles sensitifs (2à5). La toxicité neurologique, omme la toxicité hématologique, est liée à l’in ctiva on de la vitamine B12 par le protoxyde d’azote (1à4). Dans la plupart des cas, ap ès arrêt de l’exp s tion u protoxyde d’azote et apport de vitamine B12 , les oubles neurologiques régressent, mais parfois en ssant des séquelles (1à4). E novembre 2019, les centres français d’addicto- vigilance ont attiré l’attention sur des complications eurologiques liées à l’utilisation récréative du pro xyde d’azote, alias gaz hilarant. Huit cas d’atteinte eurologique grave liée à cette utilisation ont été gnalés dans la région des Hauts-de-France entre nvier et novembre 2019 (1).
▶ Tiré de Rev Prescrire Février 2020 Tome 40 N° 436 • Page 110
Références 1- Association française des centres d’addictovigilance “Augmentation des complications sanitaires graves lors de l’usage non médical du protoxyde d’azote en France” 5 novembre 2019 : 1 page. 2- Lan SY et coll. “Recreational nitrous oxide abuse related subacute combined degeneration of the spinal cord in adolescents - A case series and literature review” Brain Dev 2019 ; 41 (5) : 428 435. 3- Prescrire Rédaction “protoxyde d’azote + oxygène. Un complément antalgique parfois utile” Rev Prescrire 2001 ; 21 (215) : 187 (version numérique complète : 5 pages). 4- Garakani A et coll. “Neurologic, psychiatric, and other medical manifestations of nitrous oxide abuse : a systematic review of the case literature” Am J Addict 2016 ; 25 : 358-369. 5- “Nitrous oxide”. In : “MartindaleThe complete drug reference” The Pharmaceutical Press, London. Site www. medicinescomplete.com consulté le 4 décembre 2019 : 12 pages.
• Dans un essai comparatif randomisé, en double aveugle chez 600 patients atteints de la maladie de Parkinson et gênés par des fluctuations motrices, il n’a pas été démontré que l’ opicapone prise une fois par jour soit plus efficace pour réduire la durée des phases “off” que l’ entacapone prise avec chaque dose de lévodopa . Le profil d’effets indésirables de l’ opicapone semble proche de celui de l’ entacapone , mais moins bien connu. L’ opicapone expose à un surcroît de dyskinésies. En pratique, l’ opicapone n’apporte pas de progrès décisif malgré une réduction notable du nombre de prises de médicament à ingérer chaque jour. (n° 431, pages 652-654) • La DCI des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase (COMT) se termine par le segment-clé -capone. En 2021, dans l’Union européenne, trois substances dont la DCI contient ce segment-clé sont autorisées dans la maladie de Parkinson : l’ entacapone ; l’ opicapone (spécialité non commercialisée en France) et la tolcapone . (n° 431, page 663) • Des données pharmacologiques concernant les inhibiteurs de la COMT sont disponibles dans Interactions Médicamenteuses, via l’ Application Prescrire .
Nota Bene
• En France, face aux usages détournés des cartouches de protoxyde d’azote pour siphons de crème fouettée, une loi a instauré des dispositions relatives à la vente et à l’étiquetage des produits qui en contiennent, entre autres par l’interdiction de vente à des personnes mineures, quel que soit le conditionnement.
Maladies neurologiques chez les adultes – Partie II • Page 23
17/03/2022 14:22 méthémoglobinémies, troubles respiratoires, es et visuels
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